Entre stratégie économique et pression politique, le secteur tech retient son souffle
Une décision qui sent la manœuvre électorale
C’est une annonce tombée comme un coup de tonnerre dans le petit monde du hardware : Donald Trump épargne les composants technologiques – téléphones, ordinateurs, puces – de ses mesures tarifaires. Une surprise ? Pas totalement. Pour qui suit de près les rapports entre Washington et la tech, le geste a comme un air de déjà-vu.
On se souvient de 2018 : surtaxes sur les GPU chinois, prix en flèche, constructeurs asphyxiés. Cette fois, Trump semble avoir retenu la leçon. Ou alors, il a simplement écouté les murmures insistants d’Apple, Nvidia, et consorts. Quand la Bourse tousse, même les présidents s’équipent de masques.
Reddit s’enflamme, les passionnés s’interrogent
Sur les forums, les réactions fusent. “Ne touchez pas à l’argent”, résume un internaute, mi-ironique, mi-lassé. Car derrière cette décision, beaucoup voient un calcul froid, presque cynique : éviter de faire fuir les investisseurs alors que la campagne électorale reprend de la vitesse.
Mais au fond, ce que redoutent les fans de hardware, ce n’est pas la politique. C’est l’instabilité. Les assembleurs, les overclockers, les petits constructeurs indépendants savent trop bien ce que coûte une douane mal placée. Et s’il n’y a pas de taxe aujourd’hui, rien ne dit qu’il en sera de même demain.
Le sursis est bienvenu, mais fragile. Dans le hardware comme ailleurs, ce n’est jamais la première annonce qui compte, c’est la suivante.
Passionné par la tech et l’innovation depuis plus de 15 ans, j’ai consacré ma carrière à décrypter les enjeux des nouvelles technologies. Mes articles ont pour objectif de poser les bonnes questions, d’informer sans prendre parti, et d’ouvrir le débat sur les transformations actuelles.