Dans l’univers exigeant du hardware, chaque nouvelle génération de cartes graphiques est scrutée à la loupe. Mais cette fois, c’est une découverte un peu embarrassante qui fait parler d’elle. Certaines cartes GeForce RTX 50 afficheraient des unités de rendu (ROPs) manquantes, une anomalie qui pourrait impacter leurs performances. Pour y remédier, CPU-Z Validator s’est mis à jour et avertit désormais les utilisateurs concernés.
Un problème rare, mais bien réel
Nvidia a reconnu que certains GPU des modèles RTX 5090, 5090D et 5070 Ti souffraient d’un défaut de fabrication. Concrètement, jusqu’à 0,5 % des cartes produites auraient une ROP en moins, avec une baisse de performance estimée à environ 4 %. Rien de catastrophique sur le papier, mais pour un passionné d’optimisation hardware, chaque pourcentage compte. Les propriétaires de ces cartes sont invités à vérifier leur matériel et, si nécessaire, à demander un remplacement auprès du fabricant.
Une communauté qui ne pardonne rien
Sur Reddit, les réactions ne se sont pas fait attendre. Entre ironie et frustration, les fans de hardware ont exprimé leur mécontentement. « C’est une fonctionnalité que j’aurais préféré ne jamais voir », ironise un utilisateur, tandis qu’un autre lâche un simple mais efficace : « Sérieusement, Nvidia ? ». Un bad buzz dont la marque se serait sans doute bien passée.
Un précédent dans l’histoire du hardware
Ce genre d’erreur n’est pas une première. On se souvient encore des GPU défectueux de la série GTX 970 en 2015, où Nvidia avait dû s’expliquer sur une gestion de mémoire vidéo controversée. Moralité : même les géants du secteur ne sont pas à l’abri d’un faux pas.
En savoir plus avec la réaction des fans anglophones
CPU-Z Validator will now warn about GeForce RTX 50 cards with missing ROPs.
byu/HLumin inhardware
Passionné par la tech et l’innovation depuis plus de 15 ans, j’ai consacré ma carrière à décrypter les enjeux des nouvelles technologies. Mes articles ont pour objectif de poser les bonnes questions, d’informer sans prendre parti, et d’ouvrir le débat sur les transformations actuelles.